Mon sac de voyage emplit les nuages
De charriots de vents charriant les sables
O nomade je ne suis point ton semblable
Mais je foule tes rêves de mon paquetage

Je vais là où les ciels se fondent dans les eaux
par delà les collines, à celles-ci alités
où les hommes se jettent, en ondes d'alizés
dans l'informe infini, éphémère beauté

Je file les lampes célestes et vaporeuses
Devant moi les montagnes s'enlacent en cadence
Chamarrées de moutons, elles ont des formes heureuses
rondelettes et joufflues comme un bébé qui danse

Extrait du poème "l'invitation au voyage" de Gibraïl Vlahovic
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