Aux vallons de vignes mouchetés de pierres dorées
Comme un tapis d'Orient toujours désirable,
Dans un étau de vie aux confins mordorés,
Mes yeux ensemencent un pauvre cœur arable

Les feuilles de vigne du vert tendre de juin
donnent aux bourgeons l'exquis extrait luminescent,
aux sommeils froids bravés dans des troncs noirs à jeun
succède l'aube miel fondant les corps naissant

Ma belle, ma jolie, aux ravines de joie
comme des fossettes dans un sursaut de vie,
Comment ne pourrais-je plus conjurer la nuit
Quand sur mes pleurs d'hiver tu brûles un feu grégeois.


Poème "Tendre Beaujolais", Gibraïl Vlahovic
Illustration déclinée en carte postale.
Format A6, impression sur papier épais de haute qualité, verso vierge.
Disponible en ligne sur ma boutique ETSY
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